Magazine du Spectacle vivant ...

   

 

   

Les    Chroniques   de

  

20ème  Saison     Chroniques   20.066   à   20.070    Page  392

 

          

        

     

             

BELIEVE -  Holiday on ice 2016  - photo © Theothea.com

   

       

     

       

BELIEVE -  Holiday on ice 2016  - photo © Theothea.com

     

   

     

                

BELIEVE -  Holiday on ice 2016  - photo © Theothea.com

     

     

           

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THEA BLOGS                    Recherche   par mots-clé                    THEA BLOGS          

LA MER

de  Edward Bond

mise en scène  Alain Françon

****

Comédie Française

Tel  01 44 58 15 15

           

       photo ©   Christophe Raynaud de Lage

                     

Pourrait-on percevoir la Mer de Bond comme cet espace impressionniste indifférencié où, de la confusion générale, naîtrait une lueur d’espoir si toutefois il était possible de s’en échapper ?

En salle Richelieu, cela commence avec un coup de tonnerre magistral immédiatement suivi d’une tempête assourdissante qui semblera, d’emblée, ne jamais vouloir en finir avec la tourmente.

Au-delà de ces instants de panique où des cris de détresse fusent de tous côtés, un noyé restera étendu sur la plage en scellant le destin de la petite communauté locale vouée définitivement à l’incompréhension d’elle-même.

Ce n’est certes pas l’enquête de police initiée administrativement qui sera en mesure d’apporter une explication rationnelle à l’incohérence comportementale que l’ensemble de ses membres cultivait avec méthode jusqu’à ce qu’apparaissent, ainsi, au grand jour, les failles de son système relationnel problématique.

D’ailleurs s’il fallait en dépeindre la tonalité dominante, Louise (Cécile Brune) & Hatch (Hervé Pierre) se suffiraient à eux seuls pour figurer les attitudes d’incompatibilité caractérielle déteignant à volonté sur l’opinion communautaire à l’image aussi versatile que les ressacs de cette tornade.

Elle, en maîtresse femme fait preuve d’un dirigisme exacerbé fascinant toute la population quasi médusée; lui, roublard dans l’âme, se plaît à décomposer, en toile de fond, le tissu social à coup d’idéologie pernicieuse et dévastatrice.

Ballottés par la mesquinerie ambiante guère moins contagieuse que tous les esprits délirant tour à tour à qui mieux mieux, Rose (Adeline d’Hermy)

& Willy (Jérémy Lopez) eux auront, peut-être, au terme de ce chemin de croix collectif inénarrable, aussi tragique que désopilant, la possibilité ultime de s’éjecter du marasme métaphysique… si toutefois ils parvenaient à attraper le bus juste avant midi, le lendemain !…

La scénographie balnéaire de Jacques Gabel est tout simplement magnifique par son évocation marine tout en nuances d’un état d’âme indéfinissable mais d’un vague prédominant !

Alain Françon, fidèle à son auteur contemporain de référence, ne cherche surtout pas à donner quelques clefs fort improbables de l’écriture du jeune dramaturge Edward Bond, remontant en l’occurrence à 1970.

Sa mise en scène suggère le chaos à entendre plutôt que de le donner à écouter. A cet égard, néanmoins, ne serait-il pas temps pour la Comédie-Française d’accepter enfin de sonoriser les comédiens lorsque ceux-ci ne sont pas en situation de porter leur voix ?

Même si donc, à certains moments, le spectateur devine ou déduit davantage qu’il ne perçoit le langage de Bond nouvellement traduit sous la maestria de Jérôme Hankins jonglant avec les différents accents anglais significatifs de leurs niveaux psychosociaux afin de parvenir à les « agencer » dans la langue de Molière, le rire de la salle est foncièrement communicatif… au point de pouvoir en être effectivement ressenti comme bel et bien « impressionniste ».

Et puis enfin, et non des moindres, culmine l’interprétation percutante de la troupe du Français en phase synergique avec Françon et dont notamment la prestation cantique de Jessica (Elsa Lepoivre) va s’avérer forcément emblématique du maelstrom général avant que d’être perçue comme irrémédiablement hilarante.

Theothea le 09/03/16

                          

          

       photo ©   Theothea.com

           

       

     photo ©   Theothea.com

PIECES D'IDENTITE

de  Jean Piat

mise en scène  Stéphane Hillel

****

Théâtre des Bouffes Parisiens

Tel  01 42 96 92 42

           

        photo ©   Theothea.com

                     

Il y a une dizaine d’années dans ce même théâtre des Bouffes Parisiens, Jean-Claude Brialy, qui en était alors le directeur, y livrait sur scène ses souvenirs de saltimbanque médiatique haut de gamme en un show intitulé : « J’ai oublié de vous dire ».

Davantage chroniqueur du monde artistique ayant traversé les différentes époques en observateur attentif, Brialy était en mesure de narrer des centaines d’anecdotes sur le milieu professionnel dont il était lui-même très friand et qu’il adorait ainsi partager en public.

Voici donc deux immenses comédiens emblématiques de la contemporanéité qui se succèdent sur cette même scène car aujourd’hui, à son tour, Jean Piat (92 ans) aime à s’y souvenir de ses débuts de carrière théâtrale dès le patronage parisien jusqu’à ensuite disserter à l’envi sur le Conservatoire d’Art dramatique de Paris ainsi que sur la Comédie Française, en se remémorant, avec délices, les pièces du puzzle pouvant lui faire office d’identité.

En effet, aussi brillantes furent ses années à succès dans le Théâtre Privé suivant cette période institutionnelle, jamais l’acteur n’y retrouvera l’excitation tellement enrichissante des tournées mondiales qu’il eut alors l’opportunité d’effectuer avec la troupe du Français.

Le comédien se plaît pareillement à réciter, de mémoire, des tirades entières des grands textes qu’il aimait côtoyer sous les prestigieux rôles de Figaro, Cyrano et surtout Don César puisqu’il affectionne particulièrement le Ruy Blas de Victor Hugo.

Ceci dit La Fontaine & Musset n’auront rien à envier à Guitry & Feydeau, tous se rejoignant dans son imaginaire patrimonial dont bien entendu Françoise Dorin est la garante.

Assis confortablement dans un fauteuil relax devant un bureau parsemé de notes et d’ouvrages de référence, Jean Piat, sous la direction scénographique de Stéphane Hillel, se laisse aller le temps d’une déclamation « rappée » à oser prendre position très détendue… et poser, selon deux courtes séquences transgressives, ses augustes pieds sur l’angle droit du meuble massif.

L’œil est vif, le plaisir de « jouer » à se rappeler ces moments heureux, palpable ! Vieillir n’est donc pas un problème tant que la vie lui offrira cette délicieuse opportunité d’être présent à son rendez-vous récurent tellement plébiscité par les spectateurs.

Pour les saluts, une canne discrète lui permet désormais de se lever en prenant appui durant de longues ovations quotidiennes, constituant autant de formidables instants suspendus entre passé fondateur et présent bien vivant.

Merci Monsieur Jean Piat !

Theothea le 05/03/16                       

       

   

       photo ©   Theothea.com

         

NOUS QUI SOMMES CENT

de  Jonas Hassen Khemiri

mise en scène  Laura Perrotte

****

Manufacture des Abbesses

Tel   01 42 33 42 03

           

        photo ©   Jean-François Faure

                   

Trois jeunes femmes traversent la salle en ouragan et s'emparent du plateau comme d'un ring, telles des boxeuses qui vont lutter avec la vie, de la naissance à la vieillesse.

Elles vont s'affronter dans une joute verbale explosive pendant 1h20, se questionnant, essayant de tracer leur chemin, butant, comme les ailes du papillon sur une fenêtre close, aux difficultés de l'existence et n'arrivant pas à trouver leur place au soleil.

Vêtues de tutus bleus et enrubannées comme des petites filles, elles se remémorent des pans de vie dans un décor de chambre d'enfant avec ours en peluche et 2 ou 3 jouets qui serviront de sources d'inspiration à leurs narrations.

Ainsi, une grosse locomotive rouge en bois leur permettra de ressusciter ou fantasmer un voyage en train qui les mènera jusqu'à Oslo, incapables, sous l'emprise du charme envoûtant d'un beau séducteur assis en face d'elles, de descendre avant le terminus.

Trois femmes qui sont peut-être une et même personne, avec ses facettes tantôt rebelles tantôt matures.

Il y a celle qui accepte la rencontre fleur bleue avec Arthur, l'autre qui la rejette ne trouvant pas le garçon assez intéressant. Bataille intérieure, schizophrénique, je te désire-je te déteste, la troisième tentera de les concilier en concrétisant un choix.

Ou bien ce pourraient être trois filles à des âges différents. A l'adolescence, on se révolte puis, à l'âge adulte, on se raisonne et, enfin, on accepte de se conformer en faisant des concessions. Trois phases de la vie qui apporteront finalement l'amertume, le regret de ne pas avoir été au bout de ses envies, de ne pas avoir réalisé ses rêves ou de s'être installée dans un confort "bourgeois" en bonne épouse, tout en cessant de manifester pour ses idées politiques, écolo ou humanitaires.

C'est ainsi que l'une d'entre elles, dépressive, dont le mari et les enfants sont partis, veut entraîner les deux autres dans un plongeon suicidaire. Cette aspiration à en finir est contrebalancée par les tentatives à trouver encore un peu de goût pimenté aux choses.

Se rappeler quand on était enfant suggère la seconde; moi "je voulais être pilote de bonbons !" renchérit la troisième. Oui, c'est drôle ! mais... ce vide abyssal et ce mal d'être au milieu de tous ces conflits qui mettent le monde à feu et à sang ! Oui, c'est dur ! mais... la saveur des souvenirs n'a-t-elle pas l'exquise douceur du miel ! Ainsi, tiraillements conjoints entre délire, rire et tragique feront renoncer au saut final. Profonde respiration, tel un nageur de compétition, pour refaire surface et réaffronter le monde.

Comme à l'escrime, ces trois filles, souvent rivales, manient l'estocade à fleurets rompus. Elles sont interprétées par des comédiennes qui jouent à réécrire leurs nombreux désaccords, déchirements, atermoiements ou rabibochages avec un décalage comique plutôt détonant.

Laura Perrote, la raisonnable accommodante, Caroline Monnier, l'indocile trouble-fête, Isabelle Seleskovitch, l'idéaliste tourmentée, incarnent avec impétuosité la triple proposition d'une seule partition, celle d'une pièce écrite par un jeune dramaturge suédois des plus prometteurs de sa génération, Jonas Hassen Khemiri : « Nous qui sommes cent » mise en scène par une des comédiennes ci-nommée précédemment, Laura Perrote.

"On n'a pas le vertige. Maintenant on le fait !" disaient-elles, en choeur, en entrant sur scène. Oui, dans l'écrin de la Manufacture des Abbesses, elles assurent sans trembler, sans tomber dans le vide, fortes et déterminées. Elles sont trois pour jouer une ou cent facettes d'une vie. Qu'importe le singulier ou le pluriel. Elles se démultiplient et servent, avec un éclaboussant talent, un texte à l'imaginaire féminin, à la fois, très personnel dans son écriture et universel dans son propos.

Cat’s / Theothea.com le 07/03/16 

     

                        

       photo ©   Theothea.com

         

LAPIDEE

     

de & mise en scène  Jean Chollet-Naguel

****

Comédie Bastille

Tel   01 48 07 52 07   

           

        photo ©   Ludovic Lisee

                       

A la Comédie Bastille, Abdul (Karim Bouziouane), Nouria (Nathalie Pfeiffer) & Aneke (Pauline Klaus) assurent, à chaque représentation effectivement incarnée du texte de Jean Chollet-Naguel, un jeu de rôles qui, loin de n’être qu’une parabole, illustre virtuellement ce que peut représenter l’injustice infinie faite aux femmes là où, sur la planète, l’idéologie machiste se perpétue en les maintenant sous son joug à l’aide de principes arbitraires sans appel et à l’aune d’une considération suprême du pouvoir mâle.

Tout commence donc par l’image locale que la communauté villageoise se donne d’elle-même en fondant son autorité intangible sur l’intégrité de l’honneur liée à chacun de ses membres masculins. En effet, le moindre tort adressé ostensiblement à l’encontre de l’un de ses citoyens adultes sera nécessairement reporté sur l’ensemble du village.

Partant de là, le moindre écart existentiel réel ou supposé de sa gente féminine sera forcément porté au déficit d’une valorisation morale contrariée notamment par l’interprétation radicale des textes religieux.

En l’occurrence, dans ce petit village yéménite du bout du monde où Abdul & Aneke ont décidé de s’installer, après leurs longues études de médecine en Europe occidentale, ce retour aux sources natales pour lui correspondra, de fait, pour elle à une immigration radicale mais librement consentie par amour marital.

Mais voilà que le temps passant, sans avènement de descendance mâle, la tentation familiale de la seconde épouse s’imposera à moyenne échéance et la révolte de la première, au cours d’un esclandre public, signera son arrêt de mort programmée dans un processus juridico-sociétal irréversible.

La méthode de lapidation ne fera qu’accroître, bien sûr, la dimension totalement barbare d’un jugement rendu exécutoire au terme d’une procédure de justice parodique.

Sur la scène, dans le jeu dramaturgique, viendra s’interposer, entre le mari dépité et l’épouse bafouée, un troisième personnage cherchant à négocier et concilier une sortie de crise improbable tant le conflit est insoluble au regard de mœurs ancrés dans l’inconscient collectif ancestral.

Il s’agit de Nouria, la sœur d’Abdul, en parfaite connaissance des traditions « socioculturelles » en cours mais tout aussi révoltée face aux conséquences ultimes qui amèneraient l’assemblée humaine à se détruire elle-même plutôt qu’à progresser dans la civilisation.

Présentée, à juste titre, comme un manifeste à portée universelle par son auteur - metteur en scène, cette création théâtrale ne cesse de s’interroger sur l’impasse fictionnelle à laquelle, chaque soir, elle est confrontée dans ce simulacre à mort entre Imaginaire & Réel que chaque spectateur se crée et emmène inexorablement avec lui à la sortie du théâtre.

Cet impact dialectique fort mobilisateur ne doit pas, cependant, nous faire oublier la dimension artistique du projet, de sa réalisation intense en huis clos et de son interprétation intimiste dont l’émotion ressentie enclenche, à coup sûr, un immense réflexe pavlovien de volonté de survie.

Theothea le 14/03/16

   

                          

       photo ©   Theothea.com

         

LES CAVALIERS

de  Joseph Kessel   

mise en scène  Eric Bouvron & Anne Bourgeois

****

Théâtre La Bruyère

Tel  01 48 74 76 99     

           

        photo ©   LOT

     

Cela aurait pu être l’occasion d’un gabarit style Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine ou encore Carrière Boulbon de Peter Brook mais comme le disciple a l’audace d’être au moins aussi original que ses maîtres référentiels, c’est avec seulement quatre artistes qu’Eric Bouvron a développé l’emprise du chef d’œuvre romanesque de Joseph Kessel sur des planches, certes prestigieuses, mais aux dimensions intimistes, celles du La Bruyère.

En s’emparant de l’épopée de ces contes et légendes orientales, celle dans laquelle Jehol le cheval fou sera symbolisé par un simple tabouret trépied, l’acteur-réalisateur emmène avec lui le spectateur au bout d’un monde où l’imaginaire, loin d’être folklorique, en devient master class existentielle.

Entourant le vénérable et fougueux équidé, voici donc sur un plateau métaphorique, Toursène le père intransigeant, Ouroz le fils orgueilleux, Mokkhi le serviteur influençable, Zéré l’amante manipulatrice et tous les autres qui, dans un tourbillonnant jeu de rôles, sont happés par un voyage certes aventureux mais surtout bel et bien initiatique à travers La fascinante Afghanistan.

« Tu es pareil à mon bélier, d’un défaut tu feras excellence » prophétisera Haïatal à l’intention d’Ouroz dont la blessure à la jambe ne cessera de s’infecter sur la route du retour du Bouzkachi tout à la fois gagné et perdu… au point que celle-là devra rapidement être amputée.

Ainsi douloureusement vexé d’avoir été accidenté mais fier que son cheval, lui, eût été victorieux dans cette compétition prestigieuse, Ouroz va s’infliger un véritable chemin de croix pour expier la défaillance qu’il ne saurait se pardonner, tout en revenant par étapes à marche forcée et difficultueuse vers le domicile familial.

En payant ainsi physiquement et psychologiquement de sa personne, tout en résistant au fur et à mesure à tous les coups du sort, coups fourrés et autres trahisons rencontrés successivement, c’est en porte-drapeau de la lutte contre l’adversité que la jambe sacrifiée deviendra l’emblème du triomphe sur soi avec, au final, la bénédiction paternelle reconnaissant la dignité et la perspicacité d’un fils se pensant pourtant jusque-là mal aimé.

Oui, la justice humaine, fût-elle celle d’un patriarche craint autant que respecté, est capable de reconnaître les preuves du véritable courage !

Ainsi, avec à la clef dramaturgique, ce happy-end profondément moral, cette co-création avec Anne Bourgeois donne à voir un spectacle intensément sobre dont le transformisme ponctuel des costumes est garant de l’attention empathique et soutenue du public.

A l’appui des quelques éléments de décor couleur locale, le jeu des trois acteurs (Maïa Gueritte, Grégori Baquet en alternance avec Benjamin Penamaria & bien sûr Eric Bouvron), se relayant en une dialectique contée, emmène le récit dans une spirale où l’objectif à atteindre paraît constamment proche de l’impasse fatidique alors qu’un nouveau sursaut sera à chaque fois salvateur.

L’atmosphère sonore subtilement suggérée par la composition musicale de Khalid K n’est pas la moindre des facultés contributives de ce spectacle à briguer les Molières 2016.

En effet, nominés pour ceux du Théâtre privé et metteur en scène du Théâtre privé, "Les Cavaliers" auraient toutes les qualités potentielles pour transformer leur périple à succès en réussite ainsi superbement aboutie.

Theothea le 31/03/16

   

                       

       photo ©   LOT

         

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BELIEVE -  Holiday on ice 2016  - photo © Theothea.com

 

       

   

   

   

     

          

BELIEVE -  Holiday on ice 2016  - photo © Theothea.com

     

     

     

         

       

     

         

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